16 mars 2009

Produits du phoque : L'interdiction paraît inévitable

Rien ne semble freiner l'interdiction de la vente de tous les produits dérivés du phoque en Europe. Une majorité de députés de l'Union européenne s'apprête à voter pour cette interdiction. Le vote se tiendra en séance plénière au début avril.

Entre-temps, les partisans de cette chasse et les opposants redoublent d'ardeur pour défendre leur point de vue respectif.

« On vit aussi avec ces animaux. On a besoin de ça. Ça fait partie de mon industrie. Ça fait partie de mon travail, de ma vie, de mon quotidien. C'est pourquoi je ne comprends pas qu'aujourd'hui, en 2009, on soit encore rendu à se poser des questions », affirme Réjean Lévesque, dirigeant de l'atelier de fourrure de l'entreprise J. B. Laliberté, à Québec.

En Europe, Christophe Marie, de la Fondation Brigitte Bardot, accentue la pression sur les parlementaires européens pour interdire l'importation des produits dérivés du phoque.

« Ce ne sont pas que des produits de consommation, d'amusement. Ce sont des êtres sensibles, des êtres vivants. Les massacres qui se perpétuent doivent être dénoncés », soutient Christophe Marie.

D'autres Européens tentent de renverser la vapeur, dont Yves Lecocq, secrétaire général de la Fédération européenne des chasseurs.

« Convaincre une majorité des députés à voter entièrement contre la proposition de la commission, ce n'est pas réaliste. Le vote va se faire sur une position idéologique extrême qui ne tient pas compte des connaissances techniques et scientifiques en la matière, et ceci est d'un point de vue démocratique regrettable », déclare M. Lecocq.

Yves Lecocq croit aussi que l'adoption d'un tel règlement ouvre la porte à d'autres interdictions qui toucheront d'autres chasses et d'autres industries.

Lien



Peut-être que si les phoques étaient amenés à des abattoirs et qu'ils étaient abattus à coup de 2000 par jours il n'y aurait pas de problème. Du sang sur la neige bien blanche d'une banquise éclairée par les rayons du soleil printanier bien à la vue de tous sur l'océan paisible c'est beaucoup plus violent que du sang sur du ciment dans une pièce sombre d'un abattoir industriel. Le phoque a aussi la chance d'être beaucoup plus jolie qu'une grosse truie avec de grosses mamelles poilues pendouillâtes.

Ces vedettes «activistes» (HAHAHAHA!) en quête de notoriétés, comme Brigitte Bardeau d'asphalte, utilisent la pitié pour faire monter leur cote de popularité, ce n'est rien d'autre qu'un coup de marketing dont les pêcheurs du Québec font les fraie. Je les entends déjà dire «Oui, mais le cochon sert à se nourrir alors que le phoque sert à faire des articles de modes qui ne sont pas réellement nécessaires.» Hey bien! qu'attendez-vous pour faire bannir tout les produits issus de la chasse et qui ne sont pas nécessaire? Il y en a beaucoup, vous savez. Voulez-vous une liste? Non?

Pourquoi ne pas faire un peu d'humanisme? Qu'attendez-vous pour faire bannir les articles issus de l'exploitation des enfants dans les pays du tiers-monde? Allez! Attaquez-vous à ces grandes multinationales! Pourquoi s'en prendre à ces pauvres pêcheurs qui se retrouveront sans le sou? Oui, je sais, ils sont une cible facile et moins puissante qu'une compagnie minière qui exploite l'Afrique, mais un peu de courage voyon!

1 commentaire:

  1. Un phoque, c'est vrai que c'est plus beau qu'une grosse truie mais as-tu pensé à quel point c'est plus beau qu'un gros «verra» ;P

    RépondreSupprimer