21 févr. 2009

Affaire 1759: une mise au point du RRQ

Lettre ouvert de M. Patrick Bourgeois du RRQ en réponse aux médias fédéralistes, au PQ et à leurs récentes sorties suite à l'histoire des plaines d'Abraham.

Depuis quelques jours, on tente de me faire payer très cher la victoire que nous avons obtenue, nous du Réseau de Résistance du Québécois, contre la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) et le Canada, dans le dossier de la reconstitution de la bataille des plaines d’Abraham. Je sais que ceux d’en face, nos adversaires les plus acharnés, n’ont toujours pas digéré qu’une petite organisation indépendantiste ait fait reculer l’État canadien et ses institutions de propagande.

Maintenant, la colère de nos adversaires fédéralistes et leurs courroies de transmission médiatique est telle qu’ils sont en train de complètement déconstruire – pour mieux le réinventer- le discours que le RRQ a articulé dans ce dossier. Ils tentent de me faire passer pour un véritable Ben Laden québécois, le couteau entre les dents et impatient de passer à l’exécution de nos ennemis. Évidemment, tout cela est complètement farfelu. Si j’avais dit de telles choses, si j'avais fait des appels au meurtre, je serais déjà derrière les barreaux. Nous tenons par conséquent à préciser certaines choses.

Pierre Falardeau et moi, nous avons dit dès le départ que nous empêcherions le fédéral de danser sur les tombes de nos ancêtres en reconstituant la défaite franco-canadienne de 1759. Lorsque les journalistes m'ont demandé comment nous nous y prendrions, j'ai dit que nous pourrions aller jusqu’à la désobéissance civile. Cela signifiait d’organiser un sit-in sur les plaines d'Abraham. Nous l’avons dit publiquement à plusieurs reprises, comme j’ai dit à plusieurs reprises que nous rejetions les actes violents afin de faire capoter le projet de reconstitution. Je n’ai jamais fait d’appels au meurtre comme les journalistes ne cessent de le répéter aujourd’hui, en ce jour du 21 février 2009! En agissant ainsi, ils versent - inconsciemment ou pas - dans la pure calomnie!

Voilà ce qui est vraiment arrivé.

Le jeudi 12 février, Michel Hébert du Journal de Québec m’a appelé pour me demander comment j’entrevoyais le déroulement du projet de reconstitution si la CCBN n’annulait pas le tout. J’ai alors répondu qu’il y avait un risque évident de violence, car des excités des deux camps – autant l’indépendantiste que fédéraliste – pourraient en profiter pour commettre des gestes violents. Je voyais sur la pétition que nous avons mise en ligne au www.operation1759.org que plusieurs étaient très en colère, certains se permettaient même de dire qu’ils voulaient reconstituer la bataille, « mais avec des balles réelles ». Les fédéralistes excités, eux, m’envoyaient des courriels pour me dire que si Pierre Falardeau et moi nous mettions les pieds à Québec, nous serions assassinés. Michel Hébert a alors écrit que des appels au meurtre étaient formulés. Mais jamais le RRQ n’a été l’auteur de ces appels. Jamais, jamais, jamais.

Le problème est que la CCBN s’est servi de cet article pour justifier le fait que le fédéral reculait devant le mouvement indépendantiste. Il fallait sauver la face de Josée Verner, entre autres, elle qui disait que jamais le Canada ne plierait face au mouvement indépendantiste. André Juneau a alors complètement mis la faute sur le RRQ qui aurait fait des appels à la violence. Ce qui est faux, à moins de considérer un sit-in comme le paroxysme de la violence politique!

Ce que Pierre Falardeau et moi déplorons, c’est que c’est la version de la CCBN qui est depuis colportée sur la place publique, et ce, même si Michel Hébert a clairement démontré dans le Journal de Québec que la décision d’annuler la reconstitution avait été prise le lundi avant le 12 février, donc, avant qu’il soit publiquement fait mention des risques de dérapage qu’auraient possiblement provoqués des excités. Ce qui fait qu’aujourd’hui, par exemple, la Presse Canadienne rapporte la décision prise par le tribunal inquisiteur du Parti Québécois de me vouer aux gémonies en soulignant que « j’avais évoqué des appels au meurtre pour court-circuiter le projet de reconstitution ». Ce passage est complètement faux, il pêche par ambiguïté. Il donne la désagréable impression que c’est moi qui aurais fait des appels au meurtre. Ce qui est faux, faux, faux! Bien sûr, je croyais et je crois toujours que si la CCBN avait été de l’avant avec son projet de reconstitution, il y avait un po
tentiel de violence, pour les raisons évoquées ci-haut. Ce projet déchaînait tellement les passions qu’il aurait fallu être complètement déconnecté de la réalité pour ne pas le croire. Si je suis coupable de quelque chose, c’est d’avoir répondu honnêtement aux questions d’un journaliste, de lui avoir dit que tout cela pouvait se transformer en Samedi de la matraque, prise 2, pas à cause de nous, mais à cause du contexte. Aurait-il été responsable de dissimuler les menaces que faisaient autant des excités indépendantistes que fédéralistes? Aucunement!

Bien évidemment, toute cette bataille sur la reconstitution de la bataille des plaines d’Abraham a été très dure. Nous savions qu’en face, ils comptaient passer sur le corps des Québécois et organiser envers et contre tous cet immense carnaval de propagande. Parce qu’ils étaient aussi déterminés, nous dûmes l’être tout autant dans notre camp. Le ton a monté, des deux côtés. Et nous comprenons que tout cela ait pu ne pas plaire à tous.

Mais Pierre Falardeau et moi étions convaincus que le mouvement indépendantiste avait profondément besoin d’une victoire. Les victoires morales, c’est bien beau, mais ça ne nous rapproche en rien de la victoire ultime! Pierre Falardeau et moi avons donc décidé, comme deux seuls hommes, qu’ils nous fallaient remporter cette bataille, qu’ils nous fallaient faire face aux adversaires les plus déterminés du Québec. Parce que nous nous sommes tenus debout, avec courage, parce que nous avons été plus déterminés qu’eux et plus forts mentalement, nous avons décroché la victoire pour le mouvement indépendantiste. Une trop rare victoire qui remonte le moral des troupes, c’est indéniable.

Aujourd’hui, une fois que la job a été accomplie par Pierre Falardeau et moi, certains nous reprochent nos stratégies, notre ton, notre discours, nos coups de gueule pas toujours élégants, je l’admets. Pierre Falardeau et moi sommes des êtres humains ayant des talents et des défauts. Ceux qui considèrent que nous avons davantage de défauts que de qualités n’avaient qu’à sortir de l’ombre au plus fort de la tempête, pour prendre le relais et imposer leur propre stratégie. Mais non, ils ont préféré demeurer bien cachés, à l’autre bout du champ de bataille, bien à l’abri, mais en grommelant timidement contre nous, entre autres sur les ondes des radios-poubelles, en toute complicité avec leurs animateurs anti-Québec. Pendant que deux seuls hommes défendaient l’honneur du mouvement indépendantiste contre le premier ministre du Canada, contre Josée Verner, contre le maire de Québec, contre la CCBN et contre les radios-poubelles de Québec, le Parti Québécois tremblait. Il était blan
c de frayeur. Trop peu habitués à se tenir debout face à l’adversaire, ayant perdu le réflexe de se battre pour obtenir quelque chose au lieu d’encore et toujours quémander des concessions au maître des lieux, les péquistes ont eu indubitablement plus peur de nous que nos adversaires d’en face.

Le Parti Québécois a attendu que Pierre Falardeau et moi terminions la job avant de nous tirer dans le dos. Une fois que nous avons eu réglé le dossier de la reconstitution, en décrochant la victoire, ce parti organisa un vaste tribunal d’inquisition. Répondant ainsi aux diktats de Jean Charest, pour qui il est inadmissible que les différentes factions du mouvement indépendantiste collaborent parfois entre elles, de diverses façons (dans le cas qui nous concerne, on parle de simples publicités et aucunement de liens plus ou moins serrés), le PQ a sorti son arsenal; cet arsenal qu’il réserve toujours à l’exécution de ses troupes les plus combatives, mais qu’il n’utilise jamais pour viser l’adversaire fédéral. Pierre Falardeau et moi, mais surtout moi, avons ainsi été exécutés par les péquistes et, par ricochet, par les bloquistes. J’étais coupable d’avoir « formulé des commentaires inacceptables, inappropriés, qui s'apparentent à des propos violents ». Il fallait donc cesser d
e placer des publicités dans les pages du Journal Le Québécois.

Que le Parti Québécois décide d’utiliser ses budgets publicitaires comme bon lui semble, c’est parfaitement son droit. Afin de se distancier de nous, il aurait tout simplement pu dire que la publicité placée dans nos pages ne permettait aucunement de dire qu’ils endossent nos stratégies. Car, partant de là, à chaque fois que le PQ place une publicité chez Gesca, il faudrait considérer que cela représente un appui officiel à André Pratte. Ce qui n’est évidemment pas le cas. Mais le PQ a refusé d’agir ainsi, en toute sagesse. Il a décidé d’être encore plus violent à notre égard que ne le sont nos adversaires. Sans apporter les bémols qui s’imposent, le PQ a étiqueté le RRQ comme une organisation violente, ce qui est faux. Pire, le député Stéphane Bédard m’a indirectement comparé à Chuck Guité, un acteur-criminel des commandites.

Maintenant, je n’ai pas l’intention de devenir un PQ-basher professionnel. Le PQ n’en vaut décidément pas la peine. Et de toute façon, trop de gens ne comprendraient pas que nous réorientons ainsi notre combat. Nous ferons donc comme nous faisions avant que n’éclate cette affaire, c’est-à-dire que pour nous, le PQ n’existe tout simplement pas. Nous sommes capables d’obtenir des victoires pour le mouvement indépendantiste sans leur aide. Nous continuerons de lutter avec fougue pour qu’advienne un jour le pays du Québec. Nous continuerons d’organiser la révolution que sera la création d’un pays français en Amérique. Bref, nous continuerons de nous tenir debout face à nos adversaires!

Patrick Bourgeois

16 févr. 2009

Matériel Scolaire Du Canadien

Quelle belle trouvaille que de tenter de faire passer une subvention substantielle au club de hockey Canadiens comme remède pour aider la réussite des garçons. Ils ont le dos large les garçons. Effectivement, le ministère de l’Éducation a remis en 2007 et cette année encore un montant total de $250 000 à la Sainte Flanelle pour bâtir du matériel pédagogique.

Si je ne m'abuse, on parle bien ici d'une compagnie privée qui gère des millions et qui fait des profits, non? Il est vrai que le hockey dans l'imaginaire québécois de même que dans la vraie vie prend beaucoup de place. Il est vrai également que les garçons sont fort intéressés par ce sport de même que plusieurs filles. Il est tout aussi vrai que de se servir de cette équipe, de ses joueurs pour développer l'intérêt chez les jeunes de la lecture ou de tout autre élément des programmes peut s'avérer une excellente avenue.

Mais il faut se le dire, matériel pédagogique ici semble dangereusement être synonyme de matériel promotionnel. Si les compagnies privées peuvent mettre la main à leur guise sur des centaines de milliers de dollars, gracieuseté du ministère, pour se promouvoir et faire passer ça pour du matériel pédagogique, combien d'argent verrons-nous ainsi s'envoler vers le privé une fois de plus?

Mireille Proulx est vice-présidente du Syndicat de l’enseignement de Champlain (CSQ)



Non seulement il est injustifiable qu’une compagnie à but lucratif comme le Canadien obtienne du financement par notre gouvernement pour contribuer à l’éducation de nos enfants, mais il est aussi inquiétant de voir que nous devons avoir recours à ce type de stratagème pour inciter nos jeunes à étudier. Je m’explique :

Voici deux exemples de problèmes qui pourraient se retrouver dans ce cahier d’exercices.

Si X = 2 000 000 et que le joueur du Canadien le mieux payé gagne 3 x X cette année, quel est son salaire annuel? Un indice, son salaire est supérieur de 3,8 fois la somme accumulée dans une vie d’un travailleur moyen qui gagne 35 000$ par année pendant 45ans.

Si 10 Québécois réussissent à se faire repêcher dans la ligue nationale en 2008 et qu’il y a 1 000 000 de Québécois âgés de 17 à 19 ans à cette même période, qu’elles étaient les chances qu’un jeune québécois se joigne à la ligue nationale en 2008?

Répondez à ces 2 questions toutes simples et vous verrez à quel point on vend du rêve à nos enfants. Nous ne les préparons pas à faire face à la réalité, peut-être parce que nous savons que ce serait trop dur sur leur moral. Ces joueurs de hockey possèdent seulement du talent dans un sport donné, pourquoi en faire des modèles de réussites à nos jeunes? Ils ne contribuent en rien au meilleur fonctionnement de notre société.

Vous connaissez l’image d’un homme assis sur un âne tenant une carotte au bout du nez de l’animal pour le faire avancer? Remplacer l’âne par un enfant, la carotte par le rêve et l’homme par nous les adultes. C’est de cette manière que vous voulez motiver vos enfants à étudier?

Voici deux questions qui me semblent plus vraisemblables.

Roger se permet de mettre 5000$ par année sur une voiture qui lui en coûte 24000$, en combien d’années pourra-t-il rembourser son foutu prêt?

Si un homme gagne 5 000 000 de dollars par année pour pousser une puck et donne 20 000 dollars à une œuvre caritative quel pourcentage de son salaire donne-t-il? Si un autre gagnant 30 000 dollars par année à la sueur de son front et en donne 500, quel pourcentage de son salaire donne-t-il? Laquelle de ces 2 personnes sera considérée comme un héros?


10 févr. 2009

Les «maladies mentales» des indépendantistes


Lors de mes nombreuses «discutions» avec des fédéralistes à propos de l’indépendance du Québec dans la vie de tous les jours ou sur des forums ou blogues, j’ai souvent eu droit à des qualificatifs peu élogieux à propos de mon état psychologique. Bien sur il y a les insultes faciles d’usages fréquents chez des personnes ayant peu de connaissances dans le domaine, et ce, dans les deux camps, par exemple «mangeux de marde fédéraste» ou bien «criss de séparatissss». Je recommande aux indépendantistes de ne pas embarquer dans ce genre de chose, tout simplement parce que l’on passe pour une gang d’épais. Par contre lorsque j’ai eu à sortir plusieurs arguments sur un sujet donné et que le fédéraliste en face de moi se retrouvait sans argument, j’ai généralement eu droit à des remarques qui sont aussi gratuites, mais qui sont toute fois plus subtile, on mettra en doute votre santé mentale. J’ai donc choisi de faire un petit guide décrivant nos soi-disant maladies mentales. Discutons-en entre amis et nous pourrons peut-être en guérir!

Lorsqu’un fédéraliste se retrouve dans une situation où il ne trouve plus d’argument pour justifier son point de vue il peut arriver qu’on vous qualifie de frustré. Vous êtes un frustré parce que vous ne voulez pas accepter le fait que notre bataille est déjà perdue et que vous feriez bien de prendre votre trou. En étant devant cette affirmation, cette question me vient à l’esprit : « Qui est le véritable frustré? » La personne qui lutte pour préserver la spécificité de son peuple? Ou la personne qui ne peut accepter de voir une personne lutter pour cette même raison? La bataille n’est pas terminée et n’est pas perdue, elle n’est pas terminée, car le fédéral continu sa politique d’assimilation et de déséquilibre fiscal et elle n’est pas perdue, car je travail présentement à écrire un texte sur l’indépendance du Québec. Notre cause ne sera pas perdue tant qu’il y aura des gens pour promouvoir notre émancipation.

On peut aussi vous dire que l’amertume dicte votre façon de penser. Vous êtes amers, car vous êtes incapable de mettre une croix sur votre passé et, par conséquent, de passer à autre chose. Oui! Vous êtes amers! Car vous tenez compte des éléments du passé pour vous bâtir un futur, drôle d’amertume. Comment bâtir un futur viable sans tenir compte des éléments du passé? Ce concept m’échappe complètement. On en profitera pour vous dire que vous refuser que les choses changent. Autre fausseté bien sûre, pour pouvoir changer les choses il est primordial de faire l’indépendance. Il est impossible pour le Québec de changer les choses concrètement dans le fédéralisme, puisque nous devons rendre des comptes à un gouvernement extérieur qui ne désire pas que les choses changent et ça, l’Histoire le prouve. Il semble que ce soit plutôt les amateurs de ce statuquo qui refusent de voir les choses changer.

C’est tout de même pratique de retrouver ces psychologues qui vous offrent des consultations gratuites un peu partout sur le web. Ça évite bien des frais de consultation et de déplacement, de plus vous n’avez absolument rien à demander et les résultats de votre consultation vous sont transmis bien aimablement! N’entrez pas dans le jeu de ces psychologues en herbes. Dénoncer leur comportement le plus aimablement possible, pour bien faire comprendre aux autres intervenants que porter des jugements gratuits sur l’état mental de quelqu’un n’est pas un argument valide. Les indépendantistes souffrent généralement d’une seule chose, vous en avez peut-être déjà entendu parler? Elle se fait rare de nos jours, je crois que l’on surnomme ce phénomène «fierté».

2 févr. 2009

La «Commémoration» de la Bataille des Plaines


On en entend beaucoup parler dans les médias de cette fameuse «commémoration» de la bataille des plaines. Des indépendantistes s’y opposent farouchement alors que des fédéralistes tentent de démontrer les effets positifs qu’aurait une telle reconstitution, ils insistent sur le fait que ce sera un événement pédagogique pendant que d’autres vantent les superbes retombées économiques qu’aura l’événement. À la limite, le premier argument pourrait être valide, mais l’événement de la bataille perdue à très bien été choisit, une fois de plus les Québécois seront vus comme étant des perdants, comme si le sort du Québec s’était décidé en cette simple bataille fatidique. On oubli vite les victoires françaises, car oui, victoires grandioses il y a eu avant cette défaite, n'en déplaise aux langues sales, nos ancêtres n’étaient pas des flancs mous ou des fêtards sans aucune stratégie militaire.

Tant qu’à faire de la pédagogie, pourquoi ne pas reconstituer la bataille de Ste-Foy? Bataille impliquant le Chevalier de Lévis et le gouverneur de la Nouvelle-France, Pierre de Rigaud de Vaudreuil. Cette bataille eut lieu quelques mois après la défaite sur les plaines, le Chevalier de Lévis donnant l’assaut reprit la ville de Québec des mains des soldats britanniques. Ou peut-être les nombreuses batailles remportées par Frontenac ou celles remportées par Pierre Le Moyne d’Iberville? Pourquoi ne pas en faire une reconstitution? Parce que nous en sommes sorties vainqueurs et qu’aujourd’hui nous sommes les vaincus, voilà pourquoi. Est-ce une raison pour laisser de côté notre fierté? Sommes-nous vraiment vaincus? Si nous cessons d’être fiers de nos origines, la réponse à cette question sera sans nul doute «oui».

Les citoyens de la ville de Québec qui ne cesse de prétendre qu’ils sont des gens fiers vont-ils laisser cette mascarade se dérouler sans aucune objection? Ou vont-ils se laisser guider par leur pitoyable maire qui dilapide la culture québécoise sous prétexte que c’est bon pour l’économie? Ou vont-ils se laisser berner par leur radio poubelle de merde qui tente par tout les moyens possibles d’alimenter cette rivalité Québec/Montréal afin d’accroitre un sentiment de mépris qui n’a pas lieu d’être. Soyons unis, le mépris est seulement bon pour les cotes d’écoute de ces fauteurs de trouble.

Je fais partie de ceux qui s’opposent à cette reconstitution, car cette fierté est en moi et je me prépare à affronter le mépris de ceux qui nous opposent. Car le mépris, c’est tout se qu’ils leurs restent.