15 nov. 2008

Les Vikings Dans Notre Histoire

Une Invasion Normande

Au début du IXe siècle, les pays nordiques de l’Europe connaissent le surpeuplement. Les hommes du nord, appelés aussi Norsemen, normands ou vikings, commencent à envahir les pays voisins, puis les terres du sud. La France et l’Angleterre sont mises à sac. À cette époque, les Vikings sont certainement les plus habiles navigateurs. Leurs drakkars, munis d’une quille en chêne et d’un gouvernail fixé à tribord arrière, leur permettent d’affronter la mer avec audace.

En 982, Eirikr Thorvaldsson, plus connu sous le nom d’Érik le Rouge, accusé de meurtre, est banni d’Islande pour trois ans. Il décide donc de partir à la recherche d’une terre que Gunnbjom, « le corbeau », avait vue. Il occupe ses trois années d’exil à explorer les côtes du Groenland. En 985, il organise un projet de colonisation. Dans le groupe, se trouve Herjòlfr, le père de Bjarni. Ce dernier décide lui aussi, l’année suivante, de se rendre au Groenland.

La Saga d’Érik le Rouge raconte ainsi le voyage de Bjarni :

Ils naviguèrent trois jours, jusqu’au moment où la terre fut perdue de vue, alors le bon vent tomba. Des vents du nord s’élevèrent et du brouillard. Ils ne surent plus où ils étaient entraînés et ainsi se passèrent plusieurs doerg. Puis ils revirent le soleil et purent reconnaître la région du ciel. Ils hissèrent la voile et passèrent un doerg entier avant d’apercevoir la terre. Ils discutèrent entre eux quelle terre ce pouvait bien être et Bjarni dit qu’il ne croyait pas que ce puissent être le Groenland. Ils lui demandèrent s’il voulait aller à terre ou non : « Mon avis est que nous longions cette terre. » Ils le firent et purent bientôt voir que le pays était peu accidenté et couvert de forêts et qu’il y avait de petites hauteurs. Ils laissèrent la côte à bâbord avec leur écoute tournée vers la terre. Ils naviguèrent deux doerg et ils aperçurent une autre terre. […] Ils s’approchèrent bientôt de cette terre et virent qu’elle était plate et boisée.

Les matelots prétextèrent un manque de bois et d’eau pour demander à Bjarni la permission de mettre pied à terre. Le chef refusa et l’on fit voile vers la haute mer. Enfin, après de longs jours, l’expédition arriva au Groenland.

Le fils d’Érik le Rouge, Leifr heppni Eiriksson, décide à sont tour de partir à la recherche des terres entrevues par Bjarni. Parmi les trente-cinq personnes qui l’accompagnent se trouve un homme du Sud, un Germain du nom de Tyrkir. L’expédition retrouve facilement la première terre à laquelle Leifr donne le nom de Helluland, le pays des terres plates; la deuxième reçoit celui de Markland, le pays plat et boisé. Enfin, tous descendent sur une île qui se trouvait au nord de la troisième terre. « Ils y abordèrent et l’explorèrent, raconte la Saga des Groenlandais. Le temps était bon et ils virent de la rosée sur l’herbe. » Ayant regagné leur bateau, « ils arrivèrent à un endroit situé entre cette île et un cap qui pointait vers le Nord ». À nouveau, ils mettent pied à terre. « Ils descendirent leurs hamacs et se construisirent de grands abris. Ils décidèrent de s’y installer pour l’hiver et bâtirent de grandes huttes. Il ne manquait pas là de saumons, tant dans la rivière que dans le lac, et des saumons plus grands qu’ils n’en avaient vus auparavant. La contrée tout autour leur parut posséder de telles qualités que le bétail n’aurait pas besoin de fourrage pendant l’hiver. L’herbe ne blanchissait presque pas. La longueur relative des jours et des nuits était plus égale qu’au Groenland. » La découverte de vignes sur cette île lui vaut alors le nom de Vinland.

De retour au Groenland, Leifr décrit dans le détail son séjour au Vinland. Son frère Thorvaldr prétend qu’il n’a pas suffisamment exploré le territoire. Il décide de s’y rendre à son tour avec trente hommes à bord. Lors de son périple, il découvre une terre qui lui semble agréable et ordonne à ses hommes d’y construire une maison.

Les habitants de ce territoire, surnommés Skraelings par les Vikings, voient d’un mauvais œil cet envahissement par des étrangers qui ne reculent pas devant l’assassinat. Les Skraelings, « sur leurs canots de peau », se lancent à l’attaque du navire sur lequel se sont réfugiés les Vikings. Thorvaldr est mortellement blessé. Comme il l’avait demandé, ses hommes l’ensevelissent à l’endroit du campement, une croix plantée à sa tête, une autre à ses pieds.

Au cours des deux siècles suivants, les Vikings effectuent d’autres voyages au Vinland, y construisent des maisons et en cultivent la terre. L’hostilité des Skraelings rend leur situation de plus en plus précaire. Vers la fin du XIVe siècle, la présence viking en Amérique du Nord paraît n’être plus qu’un vague souvenir.


Extrait d’Histoire Populaire Du Québec par Jacques Lacoursière, pp. 10-11




L'Anse aux Meadows (Anses aux Méduses)

En 1960 l’explorateur et docteur norvégiens Helge Ingstad et sa femme archéologue Anne Stine Ingstad découvrirent les restes d’un village scandinave. Les fouilles s’échelonnèrent sur plusieurs années et exposèrent l’existence d’habitations et d’outils datant de 500 ans avant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Certains croient qu’il s’agirait de la légendaire colonie établie par Thorvaldr en Vinland, mais la présence de vignes sauvages est peu probable dans cette région septentrionale, même en ces années de température plus clémente. Les différentes preuves accumulées sur le site prouvent toute foi hors de tous doutes la formation d’une petite colonie Viking à Terre-Neuve vers l’an 1000.




Bjarni Herjólfsson (Gunnbjom)

Bjarni était un marchand norvégien et beaucoup croient qu’il s’agit du premier Scandinave à avoir aperçu l’Amérique et, comme de nombreux autres faits historiques, la découverte fut accidentelle. En 986, lors d’une tempête, il s’écarte de sa route en se rendant au Groenland et aperçoit ce que l’on croit être le Labrador ou Terre-Neuve. Quatre ans plus tard, il fait part de sa découverte au comte Érik le Rouge (Eirikr Thorvaldsson). À sa mort le fils d’Érik le Rouge, Leifr, acheta son navire.




Drakkar

Grâce à leurs Drakkars, les Vikings étaient à cette époque un des seuls peuples à pouvoir s’aventurer en haute mer. Ils mesuraient en moyenne 24 mètres, certains pouvaient atteindre une longueur de 80 mètres, et possédaient un mat haut de 18 à 20 mètres soutenant une voile de 100 mètres carrés. Véritable avancée technologique, le Drakkar donnait un précieux avantage aux Vikings en raison de sa rapidité sur mer, ils pouvaient attaquer et se replier à une vitesse inégalée.




Eirik Thorvaldson, Erik le Rouge

Banni de l’Islande pour trois ans après le meurtre de son voisin, qui avait lui-même tué quelques esclaves lui appartenant, il choisit d’établir une colonie au Groenland vers 985 partant à la tête de 25 navires dont seulement 14 purent se rendre à destination, les chercheurs sont incertains du destin des 11 autres navires, mais on croit qu’ils ont simplement rebroussé chemin pour revenir plus tard. Chef suprême du Groenland, il eut trois fils et une fille (Thorsten, Leifr, Thorvaldr et Freydis) qui marquèrent à leur façon l’histoire de cette région. À l’origine, on croit que la colonie était composée d’environ 500 personnes et ce nombre a pu atteindre entre 2000 à 3000 âmes lors de sa plus grande période de prospérité. Toute foi, vers l’an 1350 la population s’est mise à diminuer et dès 1500 il ne restait plus rien des Vikings au Groenland. Érik le Rouge mourra païen malgré la conversion de son fils Leifr.

Si Érik le Rouge n’avait pas été banni d’Islande, aurait-il fondé une colonie au Groenland? Est-ce que les Vikings de ce temps étaient de véritables explorateurs à la recherche d’aventure? Ou de paisibles cultivateurs? La première motivation d’Érik le Rouge était certes la survie, mais le choix de coloniser le Groenland n’était probablement pas la voie la plus facile à suivre. Coloniser cette terre inconnue faisait déjà partie des rêves des Vikings d’Islande, Eirik et ses hommes réussirent cet exploit et passèrent donc à l’histoire devenant ainsi un symbole de fierté pour le peuple scandinave.




Leifr Eiriksson

Fils d’Érik le Rouge et explorateur il serait le premier Européen à avoir posé les pieds en Amérique du Nord. Vers 999 Leifr se convertit au Christianisme et reçoit une mission du roi Olav Tryggvason, faire la conversion des habitants païens du Groenland.




Normandie

Les pillages de Portland de 789 à 802 et la mise à sac de Lindisfarne dans le nord de l’Angleterre sont les premiers témoignages du nouveau rôle que va jouer le peuple viking dans l’ouest de l’Europe. En l’an 841, la ville de Rouen est incendiée et en 845 une flotte viking remonte la Seine jusqu’à Paris. Le roi Charles le Chauve, devant cette puissance, n’a d’autre choix que de payer rançon afin d’éviter le pillage.

Vers l’an 850 les Vikings, conscients du peu d’efficacité des défenses franques, décident d’établir des camps permanents sur les îles de la Loire et de la Seine afin de pouvoir y hiberner. Ainsi, ils pourront envahir le royaume franc plus profondément lors des belles saisons.

Les attaques se poursuivent donc presque tous les ans pendant la deuxième moitié du IXe siècle, les victoires allant la plupart du temps du côté viking.

Les rois carolingiens (un des plus puissants royaumes francs à l’époque) décident donc de former de grands commandements militaires afin de répondre aux attaques régulières des Scandinaves. Toute foi la formation de ces commandements ne refroidit pas les ardeurs de ces derniers, ils contrôlent toujours des territoires de la Seine et de nombreux autres situés à l'ouest du fleuve. Les régions de Contentin et de l’Arvanchin sont bientôt abandonnées par les Carolingiens aux mains des Bretons en 867 prétextant que ceux-ci pourraient en assurer une meilleure protection, toujours au service du roi des Francs biens sur. En 905, Rouen possède toujours un comte-représentant du roi, mais il est beaucoup trop désorganisé pour offrir une résistance quelconque aux Vikings de la Seine.

En 911 le Roi Charles le Simple n’a d’autres choix que de négocier avec un des chefs Normands, c’est donc de ces négociations que naît la Normandie, le territoire, dont Rouen devient la capitale, est accordé au norvégien Rollon qui devra en contre partit en assurer la protection contre les futures attaques Vikings.

Lors des 22 ans qui suivirent, Rollon et son fils Guillaume Longue Épée travaillèrent à bâtir les frontières de ce qui deviendra l’un des principaux royaumes de France. Les relations avec les pays nordiques étant encore très présentes à ce moment, elles disparaîtront peu à peu avec les longs règnes prospères de Richard I (942-996) et Richard II (996-1026). La population scandinave sera progressivement diluée dans la masse et la Normandie deviendra part intégrale du royaume franc et chrétien.




Rollon

Les historiens croient que le Viking Rollon a commencé sa carrière en tant que mercenaire au service d’un roi anglo-saxon. Opérant pour son compte par la suite il aurait participé à l’attaque menée contre Paris de 886-887, profitant de cette guerre il se serait emparé de Brayeux et d’Evereux en Normandie. La reconnaissance qu’il obtient par les puissants de son temps ne l’empêchera pas de toujours prendre part aux expéditions de pillages saisonnières, ce qui pourrait nous porter à croire qu’il était avant tout un homme d’action. Malgré une défaite à Chartre en 911, sa puissance restera assez grande pour permettre les négociations mèneront à la naissance de la Normandie.

Cet accord qui fera de Rollon comte de Rouen aura toute fois une autre conséquence. Rollon devra être baptisé et deviendra donc chrétien. Ce baptême lui permettra de se faire mieux accepter par la population à majorité chrétienne et du même coup lui permettra de négocier avec leur chef spirituel, l’archevêque de Rouen. Le Viking Rollon se nomme désormais le comte Robert.

Ce choix de conversion vers le Christianisme soulève quelques questions. Pourquoi Rollon a-t-il choisi de nier ses croyances païennes? Pour la richesse et le pouvoir. Les hommes de ce temps étaient certes de grands aventuriers vivants des vies excitantes, mais plusieurs d’entre eux étaient avant tout des marchands, cherchant la facilité et leurs vies d’aventures n’étaient pas toujours un choix, mais une obligation. Pour Rollon la conversion était la facilité. Peut-être avait-il vraiment la foi? Nul ne peut le dire. Quoi qu’il en soit, il était un grand stratège, la Normandie connaitra la prospérité et la paix sous son règne et cette partie forte du royaume franc ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans ses efforts et ceux de sa descendance.




Skraelings

La véritable identité des peuples qui habitaient le Markland et le Vinland à l’époque de la colonisation des Vikings est encore aujourd’hui un mystère. Les peuples des premières nations d’aujourd’hui n’étant pas se qu’elles étaient à l’époque et étant le plus souvent nomades, il est très dure de faire un lien avec les peuples du Xe siècle et ceux de notre temps. On croit tout de même que la tribu Béothuk, qui serait apparentée aux Innus, habitait la région de Terre-Neuve à l’époque des explorations scandinave. Est-ce les Skraelings que parle la Saga d’Érik le Rouge? On ne peut le confirmer, la Saga ne contenant aucune information sur les mœurs et coutumes de ces étrangers. Toute foi on croit qu’à la fin des années 1200 les Thules (ancêtres des inuits modernes) sont arrivés de l’est pour s’établir dans le nord du Groenland. Ils se seraient déplacés vers le sud par la suite et côtoyé la population scandinave. Les chercheurs ne connaissent pas la nature de ces relations, mais des figurines de bois sculptées par les Thules prouvent qu’ils étaient conscients de la présence viking.

Les « canots de peaux » décrient par les Vikings sont en réalité des canots d’écorce. Plus facile à manœuvrer ces canots donnèrent un avantage que les Vikings n’avaient pas avec leurs immenses drakkars.

Pour ces Scandinaves, le terme Skraelings désignait une personne ayant une apparence, une vie et une langue différentes. Tout comme les Grecs appelaient tous ceux ne parlant pas leur langue, des barbares. Il était saint pour ces peuples anciens de préserver une identité forte afin de pouvoir préserver leur caractère distinct.




Thorfinnr Thordarson (Thorvaldr)

Thorfinnr Karlsefni Thordarson est le premier Européen à tenter d’établir une colonie en Amérique plus précisément à l’Anse aux Meadows, que l’on croit être Terre-Neuve. Thorvaldr possède 3 bateaux et 160 personnes l’accompagnent dans cette aventure entre l’an 1003 et 1015. Bien que les premières relations avec les Skraelings (Premières nations) semblent amicales, elles s’enveniment très rapidement. Il serait décédé suite à une grave blessure subite au combat. Thorvaldr a choisi une vie basée sur l’aventure et le risque et en paya de sa vie, c’est pourquoi il mérite le respect, malgré son échec, car c’était avant tout un homme qui vivait pour ses convictions et ne se laissait pas guider par la peur de mourir. Il est écrit dans La Saga des Groenlandais qu’au moment de sa mort Thorvaldr fit la déclaration suivante : « Il y a de la graisse autour de mon ventre! Nous avons trouvé un beau pays regorgeant de fruits, mais on ne nous laissera guère en profiter. » Les croix plantées à sa tête et à ses pieds signifient que Thorvaldr était également chrétien.


Vinland

Traduit en français ce mot signifie pays du vin. D’après la description faite par les Vikings du Vinland il est impossible que le Vinland se situe dans le Nord de Terre-Neuve (Anse Aux Meadows), car le climat, même en ces temps, n’était pas propice à l’apparition de vignes dans cette région. Il est plus probable que le Vinland se situe dans le golfe du Saint-Laurent. Les fouilles archéologiques faites à l’Anse Aux Meadows on permit de trouver une coque de noix longue qui est le fruit d’un noyer. Ce fruit se retrouve dans les forêts de feuillus où pousse également la vigne sauvage. À cette époque, de telles forêts se situaient le long des côtes du nord-ouest de la Nouvelle-Écosse, de l'est du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard.

Situer à deux ou trois jours de navigation de l’Anse-Aux-Meadows ces côtes serait l’endroit où, pour la première fois de l’histoire de l’humanité, des hommes partis explorer l’Ouest rencontraient des hommes explorant l’Est. Un tout Nouveau Monde s’ouvrait à ces deux civilisations, mais ce n’est que 500 ans plus tard que des hommes venus d’occident purent coloniser ce Nouveau Monde.

12 nov. 2008

Pour un vrai changement

Le déclenchement des élections par M. Charest en cette période de crise économique nous prouve bien une chose, les partis politiques actuels sont incapables de travailler ensemble. On serait donc en droit de se demander : pourquoi sont-ils incapables de coopérer? La réponse est fort simple, les partis politiques ne travaillent pas à l’amélioration du Québec en tant qu’entité nationale, mais travaille simplement pour leurs partis respectifs. Contrairement à leurs prétentions, une grande majorité de nos politiciens n’ont pas les intérêts du Québec à cœur, mais sont plutôt des carriéristes ayant avant tout des ambitions personnelles. Si leurs prétentions étaient véridiques, ils n’auraient aucune difficulté à arriver à des compromis afin de pouvoir améliorer le sort de notre patrie, mais voilà! Les propositions pragmatiques de nos partis se font rares et le consensus est donc impossible.



Les sondages le démontrent bien, les Québécois ne voulaient pas de ces élections, non seulement parce que nous venons tout juste de sortir des élections fédérales, mais aussi, parce que nous savons très bien que le résultat des prochaines élections ne fera aucune différence. Les libéraux risquent fort d’être encore minoritaires au parlement, mais au-delà du résultat de ces élections, un désintéressement généralisé de la politique par les citoyens du Québec est symptomatique d’une désillusion du peuple quant à notre élite politique. Le peuple n’y croit tout simplement plus, à cette politique de la langue de bois, cette politique vide, sans idée de grandeur, sans signification réelle.



C’est pour ces raisons que tout mon appui va à M. Victor-Lévy Beaulieu. Un homme qui a vraiment à cœur les intérêts de notre nation et qui a surtout le verbe clair. J’ai donc grand espoir que M. Beaulieu pourra brasser la cage de nos politiciens si seulement les grands médias du Québec ne le boudent pas et cesse de lui faire mauvaise presse sans raison valable. J’invite les citoyens du comté de Rivière-Du-Loup et Les Basques à laisser de côté les préjugés véhiculés par nos chers médias et à s’informer de la politique de M. Beaulieu avant de faire leur choix électoral.