10 févr. 2009

Les «maladies mentales» des indépendantistes


Lors de mes nombreuses «discutions» avec des fédéralistes à propos de l’indépendance du Québec dans la vie de tous les jours ou sur des forums ou blogues, j’ai souvent eu droit à des qualificatifs peu élogieux à propos de mon état psychologique. Bien sur il y a les insultes faciles d’usages fréquents chez des personnes ayant peu de connaissances dans le domaine, et ce, dans les deux camps, par exemple «mangeux de marde fédéraste» ou bien «criss de séparatissss». Je recommande aux indépendantistes de ne pas embarquer dans ce genre de chose, tout simplement parce que l’on passe pour une gang d’épais. Par contre lorsque j’ai eu à sortir plusieurs arguments sur un sujet donné et que le fédéraliste en face de moi se retrouvait sans argument, j’ai généralement eu droit à des remarques qui sont aussi gratuites, mais qui sont toute fois plus subtile, on mettra en doute votre santé mentale. J’ai donc choisi de faire un petit guide décrivant nos soi-disant maladies mentales. Discutons-en entre amis et nous pourrons peut-être en guérir!

Lorsqu’un fédéraliste se retrouve dans une situation où il ne trouve plus d’argument pour justifier son point de vue il peut arriver qu’on vous qualifie de frustré. Vous êtes un frustré parce que vous ne voulez pas accepter le fait que notre bataille est déjà perdue et que vous feriez bien de prendre votre trou. En étant devant cette affirmation, cette question me vient à l’esprit : « Qui est le véritable frustré? » La personne qui lutte pour préserver la spécificité de son peuple? Ou la personne qui ne peut accepter de voir une personne lutter pour cette même raison? La bataille n’est pas terminée et n’est pas perdue, elle n’est pas terminée, car le fédéral continu sa politique d’assimilation et de déséquilibre fiscal et elle n’est pas perdue, car je travail présentement à écrire un texte sur l’indépendance du Québec. Notre cause ne sera pas perdue tant qu’il y aura des gens pour promouvoir notre émancipation.

On peut aussi vous dire que l’amertume dicte votre façon de penser. Vous êtes amers, car vous êtes incapable de mettre une croix sur votre passé et, par conséquent, de passer à autre chose. Oui! Vous êtes amers! Car vous tenez compte des éléments du passé pour vous bâtir un futur, drôle d’amertume. Comment bâtir un futur viable sans tenir compte des éléments du passé? Ce concept m’échappe complètement. On en profitera pour vous dire que vous refuser que les choses changent. Autre fausseté bien sûre, pour pouvoir changer les choses il est primordial de faire l’indépendance. Il est impossible pour le Québec de changer les choses concrètement dans le fédéralisme, puisque nous devons rendre des comptes à un gouvernement extérieur qui ne désire pas que les choses changent et ça, l’Histoire le prouve. Il semble que ce soit plutôt les amateurs de ce statuquo qui refusent de voir les choses changer.

C’est tout de même pratique de retrouver ces psychologues qui vous offrent des consultations gratuites un peu partout sur le web. Ça évite bien des frais de consultation et de déplacement, de plus vous n’avez absolument rien à demander et les résultats de votre consultation vous sont transmis bien aimablement! N’entrez pas dans le jeu de ces psychologues en herbes. Dénoncer leur comportement le plus aimablement possible, pour bien faire comprendre aux autres intervenants que porter des jugements gratuits sur l’état mental de quelqu’un n’est pas un argument valide. Les indépendantistes souffrent généralement d’une seule chose, vous en avez peut-être déjà entendu parler? Elle se fait rare de nos jours, je crois que l’on surnomme ce phénomène «fierté».

4 commentaires:

  1. Je suis un séparatisssss malade et je m'en confesse. Cependant, nous les indépendantistes, sommes atteints, semble-t-il d'une autre maladie dont tu n'as pas fais mention. Une sorte de démence appelé la «tuvamenlvémonchekdpension». Paraît que c'est un syndrome que seul les «baby-boomers» peuvent détecter chez nous!

    A tous nos amis fédéralistes, nous ne sommes pas fous, nous sommes, comme tu le dis si bien, FIER!

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  2. Pour continuez dans le style médical, nous souffrons de plusieurs maladies et il y aura toujours des fédéralistes voulant nous administrer un antidote ou bien un vaccin. Les fédéralistes et les souverainistes inquiets tirent leur immunité de la force d’inertie. Nous aurons toujours le fardeau de la preuve, car il nous est impossible d’anticiper avec exactitude la forme que prendra le Québec indépendant ou encore de démontrer l’impact positif de l’indépendance pour la nation québécoise. Comment faire pour convaincre les indécis avec ce handicap ? Avez-vous des suggestions ?

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  3. Très bonne réflexion M. Casimir, je n'y avais jamais songé, mais vous avez parfaitement raison. Pour ce qui est des suggestions, je vous conseillerais de toujours argumenter ou de discuter avec des personnes qui vous sembles êtres prêtent à se remettre en questions et d'éviter de perdre votre temps dans des dialogues de sourds.

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  4. Très bonne suggestion monsieur Lapointe. Je me souviendrai de votre conseil devant un interlocuteur « borné » ou qui a déjà fait son choix en toute honnêteté. Il me fera toujours plaisir de discuter avec vous ici et sur mon blogue.

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