25 oct. 2008

Parti québécois : Avant les élections, la crise financière

POLITIQUE (RC) - La chef du Parti québécois Pauline Marois a déclaré samedi que le premier ministre du Québec Jean Charest serait irresponsable de déclencher des élections dès maintenant.

En ces temps d'incertitude économique, toute l'attention doit plutôt porter sur les solutions à apporter à la crise financière qui secoue la planète, source de grande inquiétude pour les Québécois, a fait valoir la chef péquiste. Mme Marois s'adressait à quelques centaines de militants réunis à Québec, à l'occasion de la Conférence des présidents d'associations de circonscription du PQ.

Sur un ton alarmiste, Mme Marois a ainsi rejeté, pour la première fois aussi rudement, le scénario d'élections automnales, une hypothèse que la chef péquiste a semblé prendre très au sérieux.

« Mais peu importe la décision du premier ministre, le PQ sera prêt », a-t-elle ajouté à ses militants.



Je ne crois pas que le Parti Québécois détesterait aller en élection, vue la position précaire de l'ADQ présentement le PQ se retrouverait peut-être au pouvoir minoritaire ou dans l'opposition officielle. Mme Marois joue ici tous simplement le beau rôle, car elle sait que la grande majorité des Québécois ne veulent pas d'élection sortant tout juste d'une élection fédérale qui n'aura servit à rien. Elle fera donc porter le chapeau impopulaire à Charest s'il décide de provoquer des élections cette automne. S'il y a élection ce sera probablement parce que Charest veut éviter d'entrer en période électorale pendant la crise économique qui nous frappera prochainement. Certains d'entre vous aimeraient probablement bien voir les Libéraux au pouvoir si crise il y a, car la population aura tôt fait de leur jeter le blâme or si le Québec s'en sort bien pendant cette crise les Libéraux prendront tous le méritent, alors ce peut être une arme à deux tranchants. Quoi qui l'arrive les Libéraux auront toujours l'empire médiatique des Desmarais pour les couvrir et ils pourront toujours se sauver la face alors que c'est tous le contraire pour le PQ qui ne possède aucun média pour véhiculer son message. Ajouté à ceci qu'ils pourront toujours compter sur le vote des anglophones de Montréal et de la majorité des immigrants qui n'on rien à faire du Québec.



Le manifeste au second plan

La chef péquiste a aussi profité du Conseil national des présidents de son parti pour présenter son manifeste pour la souveraineté, qui sera au coeur des délibérations durant le week-end.

La défense de la langue et les valeurs québécoises y occupent le haut du pavé. Le document de deux pages réaffirme aussi l'importance de la démocratie, la laïcité des institutions publiques, la souveraineté économique, le développement durable, ainsi que l'égalité entre les hommes et les femmes.



Jusqu'ici tous va bien, on ne connait pas la manière, mais les idées sont bonne pour la majorité. Le concept de développement durable et celui de l'égalité entre les hommes et les femmes soulevant quelques questions. Il est faux de prétendre que les hommes et les femmes sont égaux, chacun des deux sexes possèdent ses forces et ses faiblesses et à la fin se complètes l'un et l'autre. D'où nous vient cette obsession de l'égalité ?



Selon le manifeste, un Québec souverain développerait une relation d'égal à égal avec les Premières Nations, donnerait toute leur place aux anglophones et valoriserait l'apport des Québécois issus de l'immigration.

Ce document est le fruit d'une consultation menée depuis mai dernier et fait suite à la décision du parti de rompre avec l'obligation de tenir un référendum dans un premier mandat.

La chef du Parti québécois devrait entamer prochainement une tournée du Québec pour ranimer la flamme souverainiste.



OUCH! C'est ici que ça fait mal. Comment protéger notre langue si on laisse toute la place redevable aux anglophones!? On leur donne déjà toute la place avec les résultats que l'on connait. La langue officielle du Québec est le français et ses citoyens doivent parler français, c'est non négociable. Pourquoi valoriser l'apport des Québécois issus de l'immigration? Commençons donc par valoriser l'apport des Québécois de souches! Si les immigrants veulent être traités comme des Québécois ils n'ont pas à recevoir de traitement de faveurs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire