3 oct. 2008

Élection Canadienne 2008

Encore une fois nos chers politiciens nous demandent de choisir lequel d’entre eux est le moins pire. On vous bombarde de publicités négatives chaque parti essayant de miner la crédibilité de l’autre, avec succès, mais aucun d’eux ne vous offre une alternative valable. Nous avons la gauche et la droite. Aucun n’est apte à nous donner les bons côtés de ces deux lignes de pensées, se bornant à représenter un côté ou l’autre.



La démocratie canadienne et le fédéralisme canadien sont des échecs. Le Canada est un très grand pays et il est tout à fait normal qu’un Canadien de l’Ouest ne possède pas les mêmes priorités qu’un Canadien habitant une province maritime. Il est donc impossible pour un seul gouvernement de plaire à tout le monde… sauf si on décide de créer de faux besoins, des besoins qui seraient commun à toute la population, ou en créant de nouvelles menaces qui viendraient détruire notre bien être commun. Le gouvernement pourra alors prétendre pouvoir combler nos manques ou nous protéger contre la menace.

La campagne 2008 est particulièrement marquée par les menaces, environnementales et économiques. Les réchauffements climatiques et les déboires boursiers états-uniens sont les principaux sujets de discussions de nos politiciens, chacun d’eux prétendant êtres plus aptes à lutter contre la menace, mais aucun d’eux ne peut se permettre de faire des promesses impopulaires afin de lutter efficacement contre ces menaces. Le réchauffement climatique n’est pas réellement le problème, il est avant tout une cause. Il est le résultat de notre surconsommation et de la surpopulation. Le problème concernant le plus les Canadiens étant la surconsommation, que devrait faire un gouvernement responsable pour lutter contre cette habitude de vie malsaine ? Nous inculquer de nouvelles valeurs plus fortes ?

Il s’agit de regarder le débat des chefs pour s’en apercevoir. Le seul sujet de conversation est celui de l’argent. On parle environnement ? Non, on parle des solutions environnementales qui seraient les plus avantageuses économiquement, on vous parle de développement durable, toujours inconscient que le problème est justement ce développement, le développement ne pourra se perpétré indéfiniment. On parle de taxer les pollueurs, comme si le fait de taxer annulerait les effets de la pollution. Comment faire de l’argent avec la pollution ?

On parle santé ? Non, on parle de la rentabilité des hôpitaux. Sans investir dans la prévention, sans se soucier qu’un environnement sain est la première étape vers un citoyen en santé. On parle de médicaments et de compagnies pharmaceutiques. Comment faire de l’argent avec la maladie ?

On parle de sécurité ? Non on parle du coût des prisons, on parle de cette soit disant œuvre de bienfaisance en Afghanistan, on veut connaître la date de retour! Mais on parle très peu de se qui si trame. Comment s’emparer d’un territoire étranger et contrôler ses richesses ?

On parle de notre eau ? Non on parle de rentabiliser notre eau. Comment vendre cette ressource naturelle abondante à nos propres citoyens ?

Surpopulation ? Surconsommation ? Manque de vision ? Manque de vrais meneurs ? Mal de vivre de nos citoyens ? Fierté ? Indépendance ? Nationalisme ? Ces sujets sont tabous en politique car on ne voudrait surtout pas faire croire à la population qu’il y a un monde en dehors de l’argent.

Les politiciens ne feront rien. Tout d’abord parce que les citoyens ne voteront pas pour eux s’ils ont le courage de seulement menacer leur confort et deuxièmement parce que ce ne serait pas payant pour eux. La surconsommation rapporte au patronat, ce même patronat qui contrôle notre gouvernement et y place ses pantins, peu importe votre choix de vote, à gauche ou à droite, il sera avant tout un vote pour ce patronat, un appui pour ce système qui ne vous offre aucun choix. Un seul choix s’offre à vous, rejeter la corruption, annuler votre vote.

Il est temps que le Québec se réveil et sorte de cette fédération canadienne vouée à l’échec.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire