SAINT-GERMAIN-DE-KAMOURASKA - La Coalition pour un Québec des Régions est déterminée à obtenir plus de pouvoirs pour les instances régionales.
Réclamant une décentralisation de l'Etat, différents forums citoyens seront tenus pour préciser les pouvoirs qu'elle aimerait récupérer.
Une première rencontre s'est tenue samedi à Rivière-du-Loup, au Bas-Saint-Laurent; une autre suivra le 8 novembre à Montréal. L'objectif est de développer des pistes dans les 17 régions du Québec et de faire culminer la réflexion par des Etats généraux des régions.
Excellente initiative de ces citoyens. Une décentralisation des pouvoirs est plus que souhaitable, car elle éliminera la corruption, en distribuant mieux la richesse les personnes au pouvoir se retrouvent avec moins d'argents et sont donc moins portés à la tromperie. De plus plusieurs petits centres administratifs sont beaucoup plus efficaces qu'un seul gouvernement central ayant tout le contrôle, car les petits centres régionaux sont plus en mesure de répondent aux demandes de leurs citoyens. Pour arriver à ceci il faut tout d'abord faire l'indépendance car plusieurs décisions qui nous concernent sont encore prisent à Ottawa, qui est à mille lieux des enjeux de nos petites régions québécoises.
Selon le coordonnateur de la Coalition, Roméo Bouchard, l'absence d'autonomie régionale est un obstacle majeur au développement des régions et ce, tant dans les grands centres qu'en périphérie. Plusieurs jeunes prennent part à la réflexion pour que le Québec reconnaisse les régions comme des instances politiques et démocratiques plutôt que de simples régions administratives.
Les participants sont toujours invités à s'exprimer à titre de citoyens, et ce même s'ils appartiennent à des organisations politiques ou économiques.
En effet les grands centres et les régions ne possèdent pas les mêmes besoins et ont donc des demandes différentes, une décentralisation serait donc bénéfique pour tout le monde. Quoi qu'il en soit les gouvernements actuels ne laisseront pas le moindre pouvoir aux régions, car ils sont corrompus et ont présentement leurs intérêts personnels plus à coeur que les intérêts de la majorité des Québécois.