24 juin 2008

La St-Jean-Baptiste : L'indépendance du Québec!


C’est aujourd’hui la fête nationale du Québec. Nous l’appelons désormais fête nationale, mais le fait est que, politiquement, le Québec n’est pas une nation. Un gouvernement étranger écrit encore certaines de nos lois, renforcissant toujours son emprise grâce à l’immigration et sa politique des deux langues officielles. À cause de tout ceci Montréal deviendra bientôt une ville où l’anglais sera majoritaire. Le Québec n’a pas à faire directement face aux problèmes de surpopulation, en fait, ici, comme en Europe, il y a décroissance de la population. Pendant ce temps le ratio immigrant/Québécois augmente lentement, mais surement. Il n’est donc pas difficile de réaliser que le multiculturalisme détruit notre nation.






On pourrait alors se demander : « Pourquoi célébrons-nous alors ? »



Comme partout ailleurs, les Québécois n’aiment pas faire face à la réalité et souffrent d’un profond manque de valeurs plus honorables. Additionné à cela le fait que la St-Jean est un bon prétexte pour se saouler et d'avoir une journée fériée et vous avez soudainement une bonne raison de « célébrer. » Le fait que nous avons dut nous battre pendant 400 ans afin d’assurer notre survie en tant que peuple ne les intéressent pas. Et oui, 2008 est se que nous pourrions appeler une année « spéciale », car elle marque la fondation de la plus vieille ville d’Amérique. La ville de Québec est vieille de 400 ans.



Samuel de Champlain était son fondateur; un homme de courage, de bravoure et de détermination. Même à ce moment il avait à combattre le mercantilisme; à combattre les marchants qui ne voulaient pas le voir établir une colonie française en Amérique, provoqué par la peur de perdre beaucoup d’argents. Il combattu ces marchants, l’océan et les hivers rigoureux avec l’aide des Amérindiens, et il gagna. Mais, 400 ans plus tard, nous sommes toujours une colonie, parce que nous semblons aimer l’état dans laquelle nous sommes. Nous avons peur de prendre le risque, peur de penser par nous-mêmes et prendre les reines de notre destiné, comme un adolescent qui refuse de grandir. Malheureusement, Champlain n’est désormais plus notre héro, Riel, Chevalier De Lorimier, Bourgault et Papineau, ces patriotes ne sont plus nos vieux héros. Notre héro est un marqueur de 50 buts de la Ligue National de Hockey. Les gens ne se préoccupent plus du passé ou du futur, se qu’ils veulent c’est éviter l’adversité au présent.



Tout ceci causés par notre profond manque de valeurs. Ce manque de signification dans nos vies à fait en sorte que cette nation n’accorde plus d’importance aux valeurs nobles comme le courage et la bravoure. Est-ce que l’indépendance est possible dans cette situation ? Je ne crois pas.



Mais il y a toujours de l’espoir. Nous n’avons pas survécu 400 ans pour rien. Nos ancêtres étaient fiers. Ils ont choisis de vivre en Français lorsque l’argent était contrôlé par les Anglais. Les Québécois colonisés se plaisent à dire que nous sommes une gang de perdants parce que nous avons perdu la bataille sur les plaines. La révolte des patriotes a échoué, le FLQ fut écrasé par l’armée canadienne et nous avons perdu deux référendums sur l’indépendance. Personnellement, ces événements ne veulent pas dire que nous sommes des perdants, mais que nous sommes de fiers combattants qui se sont battues pour le peuple. L’indépendance sera possible si nous nous remémorons le courage et la joie de vivre de nos ancêtres. 400 ans d’histoire c’est court comparés aux vieux pays Européens, mais c’est notre histoire et nous devons nous battre pour elle.



Vive la liberté! Vive l’indépendance!

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