Auteur : Jacques Godbout
Titre : La Concierge du Panthéon
Éditeur : Seuil
Nbr. De pages : 149
Le roman « La concierge du Panthéon » de Jacques Godbout nous offre les déboires d'un météorologue dans la fin quarantaine convertit en écrivain. Cet écrivain en devenir dénommé Julien part donc pour Paris dans l'espoir que cette ville, qui a inspirée tant d'auteurs célèbres, pourra l'inspirée à son tour. Mais voilà que Julien, se laissant distraire, perd de vue son objectif initial et se perd dans la contemplation de la reconnaissance et du respect qu'il acquerra s'il parvient à atteindre son objectif final. C'est dans un certain hédonisme que notre personnage se laisse aller dans la facilité tout en étant conscient que son œuvre futur devra passer par un accouchement difficile. Il n’arrive pas à se détacher de ces divertissements inutiles à l'avancement de sa tâche qui le placent dans un état de continuelles remises en questions.
La lecture de ce roman peut nous mener à une réflexion sur les objectifs que nous avons dans la vie et sur les moyens que l'on doit prendre pour la réalisation de ses ambitions. Il montre aussi les effets néfastes que peuvent avoir l'espérance d’une reconnaissance extérieur lorsque que le dit objectif sera accomplit. Un homme ayant un but à atteindre ne doit pas songer à un quelconque honneur provenant d'autrui, se doit être une démarche personnelle avant tout et la plus grande reconnaissance que cet homme pourra obtenir proviendra de lui-même avec le sentiment du travail accomplis, les connaissances acquises lors de l'accomplissement de notre tâche et finalement, un profond et beau sentiment d'épanouissement. À ce moment les impacts sur la collectivité seront de secondes importances pour celui qui aura achevé son dessein dans l'effort et la détermination, de plus il faut passer par ce stade afin de parachever une œuvre qui pourra peut-être passer à l'histoire pour les bonnes raisons. Donc on peut conclure que le but ultime de Julien n'est pas d’écrire un livre, mais bien d’obtenir le respect et il pousse l'audace en allant même jusqu'à espérer laisser sa marque sur l'histoire.
Le vocabulaire plutot simpliste utilisé par Jacques Godbout et les phrases bien construites nous donnes un texte fluide qui fait en sorte que le roman se lit avec facilité, je l'ai d'ailleurs littéralement dévoré en une seule soirée. Je le recommande donc à ceux qui débutent en lecture par contre je le déconseil aux lecteurs avertis car vous n'y trouverez rien de vraiment enrichissant.
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